QUELQUES JALONS
Au début un cours de danse sur échasses, et « Murmure la rumeur », un spectacle noir et blanc sur le racisme et la xénophobie. Il joue dans des les salles de classes avec un atelier de sensibilisation devant plus de 1000 élèves de 14-15 ans, mais aussi dans des festivals, des galeries d'art, des manifs et des campagnes de votations. Même le New York Times en parle.
De 2006 à 2010, « Un pont sur la Jonction », « Rêves du Faubourg », « À travers le miroir » sont des spectacles itinérants et projets de quartier de plus en plus ambitieux, avec des dizaines d'artistes invités et de bénévoles en complément d'une solide équipe professionnelle. Des quartiers entiers deviennent territoires de fiction et décors de théâtre.
En 2014 et 2015, « Chantier_Racine » #1 et #2 emmènent des artistes et des spectateur·ices dans des lieux en déconstruction/déconstruction. Penser en marchant dans des chantiers, lieux les plus inhospitaliers possibles pour un spectacles, comme des métaphores de futurs peut-être désirables ou d'un passé qui peut renaître des décombres. Expériences folles et intenses.
Dès le début, des expériences de médiation et de « pédagogie en mouvement » dans toutes les directions. Des stages pros aux camps pour enfants, des formations pour ados, aux cours de théâtre de rue pour adultes. En 2009 et 2010, un grand projet d'école aux Eaux-Vives pour l'anniversaire de l'école de Roches: 160 enfants, 10 enseignantes, quelques dizaines de parents inventent un spectacle qui parade entre l'école et le théâtre Am Stram Gram, dans tous ses espaces extérieurs et intérieurs, accueilli avec émotion par Dominique Catton.