La tombée du jour en guise de lever de rideau. Quelques cours d’immeubles et un bâtiment en construction sont métamorphosés en une scène de théâtre hors du commun pour raconter un voyage intérieur. On y croise le fantôme de Jorge Luis Borges et María Kodama, des diables cornus, des incendiaires
Une déambulation dans un lieu non-lieu pour réfléchir sur les mots du pouvoir. Marcher dans un chantier pour tenter de comprendre. Pour décrire. Pour dire. Comment nos mots, nos valeurs peuvent être vidés de leur sens par un adversaire, un pouvoir, qui les remplit d’un sens nouveau.
CHANTIER_RACINE#2 a lieu à tous les étages. Sur les échafaudages et dans les escaliers. Un immeuble en construction se transforme en une scénographie monumentale digne d’un opéra!
Une comédienne, un danseur et une marionnettiste emmènent les spectateurs, au son du compositeur électro POL, dans la géographie urbaine qui devient territoire de fiction. Apparaissent aussi les danseurs masqués de la Cie Así es mi Bolivia et le musicien burkinabé Madou Goni, ainsi que le masque lumineux du sculpteur Lucas Schläpfer.